Un précieux conseil m'a un jour été donné lorsque je débutais en tricot : les finitions bâclées peuvent gâcher un ouvrage. J'en suis aujourd'hui convaincue, et j'en fais une règle d'or de tout tricot.
Hier soir est enfin tombé de mes aiguilles cette veste que j'ai commencé en fin d'année dernière, qui m'a pris plus de temps que d'habitude car mon temps de tricot quotidien a été accaparé par un projet dit "de réconfort" inattendu et pressé, dont je vous parlerai un de ces jours, bref ..... cette veste je vous la montre telle quelle, parce que je me suis dit qu'elle illustrerait bien le problème des finitions en tricot, et plus particulièrement du blocage.
J'adore les tricots top down, qui se tricotent d'un seul tenant, sans coutures. Mais j'adore aussi customiser mes tricots et en ce moment, à en croire mes derniers projets, j'ai un faible pour les rayures multicolores. Donc en voici un nouveau, avec des jolies finitions multicolores, synonymes de plein de fils à rentrer. Ajoutez à cela une bordure en mousse le long des boutonnières qui resserre le tout de façon fort disgracieuse, et vous obtenez un tricot qui nécessite obligatoirement un temps non négligeable de finitions.
- D'abord, il va me falloir rentrer les fils. Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un tuto pour cela, tout le monde sait faire (et personne n'aime ça).
- Ensuite, il va me falloir bloquer l'ouvrage. Et là, j'entends d'ici les cerveaux des tricoteuses en ébullition (oui j'ai un certain sens fort appréciable de télépathie tricotesque) : blocage vous dites ? Quésako ? Et oui, nombreuses sont celles, comme je l'étais au début de mon apprentissage du tricot sur le net, qui ignorent ce qu'on entend par blocage. Le blocage est le fait de donner sa forme définitive à un tricot en employant les grands moyens : l'eau. Certaines utilisent la vapeur du fer à repasser, moi j'avoue que je préfère la technique de l'immersion. Et cette technique, je vous l'ai déjà présentée en son temps, le jour ou j'avais terminé de tricoter Milo en chameau. Je vais donc faire ma feignasse, et reprendre les explications de ce jour-là, mais cette fois-ci je vais les éclairer de jolis clichés pour convaincre les plus réticentes de la nécessité de bloquer les tricots.
Hier soir est enfin tombé de mes aiguilles cette veste que j'ai commencé en fin d'année dernière, qui m'a pris plus de temps que d'habitude car mon temps de tricot quotidien a été accaparé par un projet dit "de réconfort" inattendu et pressé, dont je vous parlerai un de ces jours, bref ..... cette veste je vous la montre telle quelle, parce que je me suis dit qu'elle illustrerait bien le problème des finitions en tricot, et plus particulièrement du blocage.
J'adore les tricots top down, qui se tricotent d'un seul tenant, sans coutures. Mais j'adore aussi customiser mes tricots et en ce moment, à en croire mes derniers projets, j'ai un faible pour les rayures multicolores. Donc en voici un nouveau, avec des jolies finitions multicolores, synonymes de plein de fils à rentrer. Ajoutez à cela une bordure en mousse le long des boutonnières qui resserre le tout de façon fort disgracieuse, et vous obtenez un tricot qui nécessite obligatoirement un temps non négligeable de finitions.
- D'abord, il va me falloir rentrer les fils. Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un tuto pour cela, tout le monde sait faire (et personne n'aime ça).
- Ensuite, il va me falloir bloquer l'ouvrage. Et là, j'entends d'ici les cerveaux des tricoteuses en ébullition (oui j'ai un certain sens fort appréciable de télépathie tricotesque) : blocage vous dites ? Quésako ? Et oui, nombreuses sont celles, comme je l'étais au début de mon apprentissage du tricot sur le net, qui ignorent ce qu'on entend par blocage. Le blocage est le fait de donner sa forme définitive à un tricot en employant les grands moyens : l'eau. Certaines utilisent la vapeur du fer à repasser, moi j'avoue que je préfère la technique de l'immersion. Et cette technique, je vous l'ai déjà présentée en son temps, le jour ou j'avais terminé de tricoter Milo en chameau. Je vais donc faire ma feignasse, et reprendre les explications de ce jour-là, mais cette fois-ci je vais les éclairer de jolis clichés pour convaincre les plus réticentes de la nécessité de bloquer les tricots.
Lavage et blocage des ouvrages tricotés mains : Mes règles d'or
Lorsque le tricot est terminé, tout neuf tombé des aiguilles, il peut ressembler à ça :
Les bordures rebiquent, sont plus serrées que le reste du tricot, et en y regardant de plus près, les mailles ne sont pas très régulières. Pas de panique ! Des mesures simples vont tout arranger :
- Je verse de l'eau à température ambiante dans une bassine, avec un peu de détergent spécial laine (Woolite mon ami ou tout autre produit spécial laine).
- J'y immerge l'ouvrage, en pressant un peu pour qu'il s'imprègne bien du liquide entre les fibres. Je n'agite pas !!
- Je vide ensuite doucement l'eau de la bassine, en plaquant l'ouvrage avec mes mains contre la paroi, pour ne pas qu'il pende dans le vide et s'étire.
- Je rince à l'eau claire, à température ambiante, toujours doucement.
- Une fois rincé, je presse délicatement l'ouvrage contre les parois de la bassine pour enlever l'excédent d'eau. J'évite toujours soigneusement de soulever le pull par une extrémité tant qu'il est gorgé d'eau, pour ne pas abîmer les fibres.
- Je pose ensuite délicatement l'ouvrage à plat sur une serviette de toilette sèche et propre, pliée afin qu'il repose complètement à plat sur la serviette.
- Je roule la serviette et le pull ensemble, puis je monte debout sur la serviette, et je presse (j'ai pris la précaution d'enlever auparavant mes chaussures et mes chaussettes, et je ne fais pas ça sur la moquette ...). Je piétine doucement le tout, en tournant de temps en temps la serviette pour bien appuyer sur toutes les faces.
Note de l'auteur : n'essayez pas comme moi de garder vos chaussettes : ce jour-là j'ai compris que c'était une mauvaise idée ....
- Je récupère toujours doucement le pull, et je le mets à plat sur une autre serviette, propre et sèche, étendue sur une surface plane, à l'abri du soleil direct, et des chats ;-)- S'en suit une séance de tripotage, tapotage, aplatissage, effleurements, afin que le tricot récupère la forme que je désire lui donner. Avec des mouvements doux, je redresse les manches, je lui redonne sa symétrie, j'aligne les bords ... J'utilise souvent des épingles pour qu'il garde sa forme en séchant (on trouve dans les merceries des aiguilles qui ne rouillent pas, intéressant, surtout si on a tricoté une jolie layette blanche immaculée ... )
- Dernière étape, cruciale et nécessitant de la patience : l'attente. Il faut attendre que l'ouvrage soit sec, ce qui peut prendre de quelques heures à deux jours, en fonction du lieu, de la chaleur, de la qualité de l'étape de roulage dans la serviette.
Une fois l'ouvrage bien sec, il est comme neuf, avec une forme parfaite ! Bien plus joli que juste après être tombé des aiguilles. En comparant les photos avant et après, je pense que la plus réticente sera convaincue, non ?
Bon tricot !